Slacklife
Être libre au milieu des vautours.
La highline est liée à deux histoires : la montagne et le cirque.
Même si depuis 3000 ans la tradition des funambules se perpétue, ce n’est qu’avec la communauté de grimpeurs dans les années 70-80 qu’on commence à marcher sur des sangles et à la démocratiser.
La pratique se diversifie, entre record de longueur, compétitions de freestyle, de vitesse, installations en haute montagne…
La sangle est également entrée dans le domaine du spectacle avec plusieurs compagnies émergentes, elle permet d’évoluer en hauteur, de jouer de la musique, faire des acrobaties, raconter des histoires.
Depuis une dizaine d’années, la sangle est en plein essor et avec elle une nouvelle culture de l’équilibre. Marcher dans les airs, de plus en plus loin et de plus en plus haut, connecté à la nature environnante. Vivre simplement la beauté de l’instant présent et le partager avec ses camarades.
De plus en plus de personnes se font rémunérer pour enseigner la highline. Il est très important pour nous que les futurs administrateurs et enseignants de notre art prennent en compte toute cette culture dans leur transmission, qu’ils soient du milieu de la montagne, du spectacle ou du sport.
Le respect, la connaissance de la nature, de soi-même et des autres, un mode de vie simple (en camion, en voiture ou en hamac…), la liberté quoi… ce qu’on appelle la slacklife fait partie de la pratique de la highline et de son évolution.
Le monde de la highline regroupe aujourd’hui des gens de tous les milieux mais certaines valeurs et choix dans nos modes de vie ont petit à petit fait émerger une culture appelée slacklife qui fait que partout dans le monde on se reconnaît et on s’entraide entre slackliners.
La sécurité d’une installation requiert d’être au courant de l’historique du site, des points d’ancrage, et donc d’une prise de contact avec les locaux.
